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4Stroke Rumen, une drôle de petite voiture bulgare

Qui aurait cru que la mythique Bugatti 57 avait eu une « petite sœur » secrète ? Ce modèle se nomme 4Stroke Rumen et est issu de la passion du bulgare Roumen Antonov.


Il flotte dans ces ex-pays membres quoique satellites de l’ex-Union Soviétique, un parfum de douce folie dont vous avez pu vous pénétrer à la vision des films d’Emir Kustorica, dont “Underground” est un pur chef-d’oeuvre…


Les première esquisses débutent pendant sa jeunesse auquel on ajoute une formation d’ingénieur en Europe de l’ouest. Ce n’est qu’en 1998 que R. Antonov lance la marque 4Stroke composée d’un unique modèle construit à la main. A noter que cet ingénieur a marqué l’univers de l’automobile avec le développement de la boîte de vitesse de la Toyota Prius 1ère génération.

Le design de la 4Stroke Rumen se veut le plus ressemblant à la Bugatti 57 tout en disposant du confort actuel. Une première présentation a lieu en 2002 au Mondial de Paris, mais la construction ne débute que 6 ans plus tard. On retrouve une certaine inspiration avec le coupé français, essentiellement au niveau de la partie arrière. Une version cabriolet est disponible via un toit amovible rangé dans le coffre.

La technique adopte toutes les aides à la conduites modernes. L’habitacle offre un luxe inédit sur une voiture de ce gabarit : sellerie cuir réglable électriquement, volant en bois/aluminium, une planche de bord boisée et des vitres électriques. Cependant, l’origine des instruments et équipements correspond aux modèles Citroën C1/Peugeot 107/ Toyota Aygo. On remarque la présence de plastiques durs et d’éléments en plastique. Enfin, le coffre, placé à l’avant, offre 200L de chargement, parfait pour partir en week-end. Au fil des années, des évolutions sont apportées, notamment en termes d’insonorisation et d’équipements.

Côté mécanique, on trouve le bloc nippon en position central arrière : un 3 cylindres destinés aux moteurs électriques, développant 68ch de base et 110ch pour la plus puissante, accouplé à une boite séquentielle 5 rapports. Le système de freinage est assuré par 4 disques. Le poids total du véhicule frôle les 500kg sur la balance.

Les capacités de l’atelier ne dépassent pas les 50 unités /an d’où un prix de vente équivalent à 50 000€. Le nombre d’exemplaires produits est estimé à 500.

Impossible de retrouver la trace d’une activité de AAT après 2011, tandis que le site internet de la société n’existe plus. Quid de la Rumen qui a aussi disparu de nos hors-séries préférés ? Une chose est sûre : 55 000 euros pour une 107 déguisée et transformée en propulsion à moteur arrière, bien que recouverte de cuir et de luxe, c’était cher payé.



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