Au début du XXe siècle, lors des premiers feux du sport automobile en Europe, les nations ont défini leurs couleurs : bleu pour la France, vert pour la Grande-Bretagne, rouge pour l’Italie, blanc pour l’Allemagne. Mais les ramifications historiques des choix de ces couleurs nous mènent jusqu’en Uruguay ou encore en Irlande.
Ces couleurs étaient désignées pour la Formule 1, les courses d'endurance, les courses de voitures de tourisme, et les autres compétitions internationales. L'origine de ces couleurs viendrait de la Coupe automobile Gordon Bennett, qui se déroule pendant la période 1900-1905 et où se confrontent des équipes nationales auxquelles on attribue des couleurs pour les distinguer1. Elles deviennent définitives pendant les années 1920 et 1930 quand le bleu Bugatti et le rouge Alfa Romeo s'imposent dans de nombreuses courses (à l'origine, la couleur rouge était attribuée aux États-Unis).
Le 3 juin 1934, Mercedes ponce jusqu'à la tole nue ses voitures W25 de leur peinture blanche pour pouvoir atteindre le poids maximum autorisé, en excès d'un petit kilogramme. Ainsi naissent les « Flèches d'Argent », avec leur carrosserie en aluminium nu et poli.
Lors du championnat du monde de Formule 1 1968, consciente des coûts de plus en plus élevés de la compétition, la commission sportive internationale de la FIA autorise les équipes à avoir recours au sponsoring extra-sportif. Colin Chapman signe un partenariat avec le cigaretier Imperial Tobacco : les Lotus deviennent les premières monoplaces à abandonner leur livrée nationale pour les couleurs du cigarettier Gold Leaf. Le vieux code de couleurs semble avoir vécu, même si certaines écuries chercheront à signer des contrats avec des firmes dont les couleurs sont proches de leur livrée nationale.
Pour l'histoire, l'Algérie n'avait pas de couleur puisque s'était la France à l'époque, mais que certains pays africains et arabes ont eut droit à l'instar de l'Égypte = Violet pâle, Afrique du Sud = Or capot Vert, la Jordanie = Marron
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