En 1930, la Grande Dépression à fait sentir ses effets sur l'économie mondiale. L'Algérie était sous le système coloniale Français et servait de grenier.
La Kabylie, riche en Oliviers, ravitaillait l'hexagone et ses marchés en huiles d'olives. Ses stocks oléicoles étant importantes et la demande en forte baise en raison du krach de 1929, il fallait trouver une nouvelle utilité pour cette huile.
Ainsi, dès 1930 les ingénieurs et scientifiques Français se sont mis à l'élaboration de moteur de voiture pouvant rouler avec de l'huile d'olive en lieu et place de l'huile minérale conventionnelle qui était importée par la France et qui lui coutait très chère.
Les moteurs de marque Citroën était les premiers à l'utiliser, et garantissait une utilisation normale sans vidange jusqu'à 12 000km. Un gain non négligeable pour le consommateur et la France. Plusieurs marques se sont mis à commercialiser l'huile d'olive pour moteur, dont la plus prisé ''Olivauto'' était produite par les Huileries Algérienne à El Kseur. D'autres marques établies en France métropolitaine s'approvisionnaient en Algérie.
Il est à noté que l'huile d'Olive utilisé et identique à l'huile alimentaire, si bien que dans le revue "L'illustration", du 6 Octobre 1934, consacré au salon automobile, Monsieur Baudry de Saunier, spécialiste automobile de réputation mondiale de l'époque, certifie qu'on peut sans danger verser dans le carter d'un moteur, une huile d'olive quelconque facilement trouvable dans le commerce d'alimentation.
L'économie mondiale ayant repris ses droits, des voitures plus performantes demandées des caractéristiques d'huile plus performantes, notamment en matière de température,
Une histoire qui nous montre comment la Kabylie aurai pu devenir Eldorado des huiles automobiles, mais elle montre aussi qu'avec des idées et de la recherche ont peut relancer un produit. Étant dit que cette histoire, n'est pas arrivée à sa fin, puisque d'innombrable bienfaits et utilisations est accordé à l'huile d'Olive et que d'autres utilisations reste à venir.