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L'essuie-glace


Aussi simple qu'il est, l'essuie-glace est un accessoire indispensable aux véhicules. Son histoire remonte à 1903, date à laquelle il est breveté par Mary Anderson, c'est l'invention d'une une femme comme plusieurs autres inventions liées à l'automobile. Mary Anderson a eu l'idée lors d'un voyage à New York City (U.S.A.) en voyant les machinistes de tramway conduire parebrise ouvert par temps pluvieux à cause du grésil qui se formait sur le pare-brise. Le principe repose sur un bras oscillant et actionné manuellement par un levier sur lequel est fixé une lame en caoutchouc qui est retirée à la belle saison. Le levier était actionné pour amener le bras à ressort à se déplacer sur le pare-brise. Un contrepoids était utilisé pour assurer le contact entre la glace et la vitre. En 1905, elle a essayé de vendre les droits à une société canadienne de renom, mais il lui fut répondu : « nous ne considérons pas que ce soit d'une telle valeur commerciale qui justifierait cette acquisition. » Après l'expiration du brevet en 1920, la production d'automobiles ayant augmenté de façon exponentielle, l'essuie-glace de pare-brise conçu par Anderson est devenu un équipement standard. En 1922, Cadillac est le premier constructeur automobile à l'adopter en tant qu'équipement standard. En 1951, William M. Folberth le développe en le rendant automatisé par des moteurs électriques qui assurent le va-et-vient des balais d'essuie-glace. En 1963, l'essuie-glace devient intermittent grâce au système breveté du Dr Robert William Kearns et dont l'invention fût reprise sans autorisation par Ford (que Ford fut condamné à lui verser 10,1 millions de dollars au lieu des 395 millions de dollars demandés) et Chrysler (Chrysler a été condamné à lui verser 18,7 millions de dollars avec intérêts) qui ont été condamnées par la justice pour violation de brevet, chose que l'inventeur Mary Anderson n'a pu bénéficier pour son invention



Bien que sa conception n'à très peu évolué dans le temps, on compte différents modèles. Généralement, les essuie-glaces fonctionnent en simultané et parallèle. Cependant, certains modèles de véhicules sont dotés de système d’essuyage à disposition centrée symétrique, antagoniste, antagoniste inversé, monobalais ou indépendants. Dans tous les cas, ils doivent obligatoirement permettre d’atteindre un champ de balayage représentant à minima 80 % du champ de vision

Le Code de la Route impose au moins un essuie-glace avant muni d'un lave-glace.


Les essuie-glaces d'une voiture contribuent à la visibilité du conducteur et, par le fait même, à la sécurité de tous les passagers. Au fil du temps, les raclettes en caoutchouc qui balaient la surface du pare-brise sont abîmées par le frottement, mais aussi par les températures extrêmes... et la saleté. Mieux vaut donc les essuyer régulièrement avec un chiffon humide imbibé de liquide lave-glace.

Si votre pare-brise a subi les contrecoups d'une expédition en campagne, prenez soin de le laver à la main avant d'y appuyer les essuie-glaces, qui seront plus efficaces si leur mouvement n'est pas entravé par des saletés.

L'entretien de l'essuie-glace arrière est très restreint, et se résume à quelques opérations simples :

  • contrôler l'état du balai et le changer régulièrement (risque de rayure de la lunette arrière) ;

  • vérifier l'état de l'axe de fixation du bras d'essuie-glace ; celui-ci peut prendre du jeu ou se gripper ;

  • vérifier le fonctionnement et le niveau du lave-glace car des raclettes qui fonctionnent à sec s'usent beaucoup plus vite.

Cependant, certains d'entre nous utilisent des secrets d'entretiens tel que de nettoyer les lames avec du champoing et d'appliques du tacles sur les caoutchoucs, appliquer sur le parebrise du produit permettant l'eau de mieux glisser sur le parebrise, ajouter une goutte de savon bans le bac d'eau servant à nettoyer le parebrise, mais ces applications ont une performance plus ou moins efficace.


Il existe plusieurs modèles d'essuie-glaces et chaque propriétaire de voiture peut opter pour le type de balai qui convient à ses besoins et à son budget.


  • Le modèle traditionnel : Ces balais économiques sont dotés d'un cadre en métal robuste et adhèrent presque parfaitement au pare-brise, bien qu'ils soient plus sensibles aux coups de vent. La neige et la glace s'accumulent facilement sur le cadre, ce qui complique parfois leur fonctionnement.

  • Le modèle hivernal : La surface en caoutchouc de ces balais leur permet de tenir les accumulations de neige et de glace à l'écart. Bien qu'ils n'adhèrent pas parfaitement au pare-brise, ils constituent un excellent choix lors de la saison hivernale, mais doivent impérativement être rangés en été afin de les protéger du soleil.

  • Le modèle flexible : Le prix plus élevé de ces balais sans cadre s'explique par leur rendement optimal tout au long de l'année. Bien qu'ils soient légers, leur conception aérodynamique les protège des coups de vent et empêche la neige et la glace de s'accumuler jusqu'à un certain point.


Un essuie-glace a une durée de vie de 500 000 cycles selon les constructeurs, ce qui correspond à un an d'utilisation (cette durée d'usure prend en compte non seulement ce cycle mais aussi les écarts de température annuels qui fragilisent les balais).


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