Pour sa quatrième sortie COCKPIT de l'année, sous le thème "À la découverte de la Kabylie'' et plus précisément du versant Nord du Djurdjura (qui est réserve de biosphère reconnue par l'UNESCO depuis 1997) qui a eu lieu du 6 au 7 septembre 2019.
Jour 1
1/ Aïn El Hammam
Départ d'Alger à destination d'Aïn El Hammam (ex : Michelet au temps de la période coloniale, appelée ainsi en hommage l'historien français Jules Michelet) où on a rallié notre lieu d'hébergement qui était l'Auberge de Aïn Hammam à qui nous remercions de leur accueil et dont on recommande vivement pour sa position géographique (haut perchée, elle surplombant une végétation verdoyante même en cette période), son personnel aimable et attentioné, sa propreté (observé le jour de notre passage, pourvu que sa dure) et son rapport qualité/prix imbattable (chambre de 2 pour 1 600da).
Certes il manque quelques services comme la restauration pas systématique (dépendament du taux de remplissage), mais on s'y accommode.
On vous laisse leurs coordonnées si ça vous intéresse d'y séjourner, mais on vous conseil d'appeler avant de partir.
2/ Tiferdoud
Après une bonne restauration en brochette locale, destination à quelques encablures, le village le plus haut de la Grande Kabylie qui s'élève à 1197 mètres du niveau de la mer et le deuxième d'Algérie après celui de Djaafra qui se situe à 1350 mètres dans la Wilaya de Bordj Bou Arreridj.
Tiferdoud fut honoré du titre du village le plus propre de Kabylie en 2017 ce qui lui permet d'avoir une notoriété qui lui ramène des visiteurs (visite de 10h00 à 18h30 chaque jour) qui par leurs dons permettent de continuer la préservation et le développement des lieux. On a était gentiment accueilli et un guide improvisé qui nous a expliqué l'histoire et les ambitions du village.
Un second guide local est venu nous faire le tour du village, cependant on n'a pas tout compris de ce qu'il nous disait :). Mais attendrissant comme il l'est, on l'a quand même suivi jusqu'au bout.
3/ Aẓru N ṭhur
Suite au village de plus haut, on est monté encore plus haut, à Aẓru N ṭhur, 1883 métres d'altitude !
La légende dit qu’en cet endroit précis un ascète venu dans la région il y a quelques siècles a accompli la prière du midi avant de rendre l’âme. Les villageois des alentours lui auraient alors édifié un mausolée sur ce piton qu’affectionnent aujourd’hui encore les aigles et les vautours du Djurdjura.
Chaque année, en août, des milliers de visiteurs se rendent sur les hauteurs du Djurdjura pour honorer une tradition séculaire berbère ou simplement respirer l’air vivifiant des sommets.
Pour notre part on a choisi d'y aller voir le coucher du soleil. Un spectacle féérique qu'on était le seul à cette heure ci a admirer (car il fallait braver le froid de 8°C et la descente du retour dans le noir le plus absolu, mais rien ne fait peur à nos vaillants Cockpistes).